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25 ans après, qu’est devenu le casting de Reservoir Dogs ?

le 24 octobre 2017

25 ans après, qu’est devenu le casting de Reservoir Dogs ?

Pour son premier film, Quentin Tarantino donnait vie à une bande d’acteurs entrée depuis dans la légende…

Film culte, film coup de poing, film générationnel… si la liste des poncifs pour décrire Reservoir Dogs est sans fin, elle n’est pas pour autant injustifiée.

Lorsqu’il débarque enfin sur grand écran en 1992 (My Best Friend’s Birthday ça compte pas vraiment), Tarantino réussit à renouveler profondément le film de genre : d’une part en piochant à tout va chez la concurrence (avec en premier lieu The Killing de Stanley Kubrick pour la chronologie et City on Fire du hongkongais Ringo Lam pour l’intrigue), et de l’autre en prenant le parti de montrer ce que les films de gangsters ne montraient jusque-là jamais (l’attente, le bavardage, les trajets en voiture…).

« Tarantinesque » en diable dès son premier essai, le mauvais garçon du cinéma indépendant devient alors immédiatement le réalisateur le plus copié de son époque. Avec le recul pas dit que cela soit forcément une bonne chose, mais à la limite peu importe : Reservoir Dogs reste un p*tain de classique.

Une grande partie du mérite incombe aux acteurs. Dès leur première scène, ils parviennent à créer ce sentiment d’alchimie si particulier qui perdure aujourd’hui encore. Loin d’être des débutants dans le milieu, le film va d’un coup d’un seul braquer les projecteurs sur eux.

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Michael Madsen (Mr. Blonde)

Qu’il effectue ses petits pas de danse inspirés de ceux de James Cagney sur Stuck in the Middle with You ou qu’il boive un milkshake à la paille, Michael Madsen a figé à jamais une certaine idée du cool et de la désinvolture.

Complètement en phase avec son personnage (lors des auditions, à la stupéfaction de Tarantino il refuse de jouer deux des trois scènes imposées), à 34 ans la suite aurait pu s’annoncer grandiose (Bogart ? Mitchum ? Eastwood ?)… ce fut tout l’inverse qui se produisit.

La faute à des choix plus que douteux (genre refuser le rôle de John Travolta dans Pulp Fiction pour aller cachetonner dans Wyatt Earp), à un alcoolisme rampant et à une spirale de la ruine qui va le pousser à accepter tout et surtout n’importe quoi pour payer impôts et pensions alimentaires.

Au fil des années, Madsen va ainsi traîner son charisme de balèze tout juste sorti de cellule de dégrisement, ses chemises improbables et ses bottes de cowboy dans près de 300 films (un record, personne ne tourne autant, pas même De Niro ou Depardieu), dont 95% de panouilles indignes à la CobraGator, Piranhaconda, Dirty Dealing 3D… quand il ne va pas tourner au Monténégro ou en Russie sous le pseudonyme de Makyl Medsen.

Si au milieu de ce champ de ruines, on trouve de-ci de-là un rôle dans Donnie Brasco, trois minutes dans Sin City ou une pige chez Michael Jackson (le clip Rock My World), il n’est guère probable qu’il dégaine un jour la carte du revival façon Mickey Rourke et son Wrestler tant le bonhomme semble déterminer à toucher le fond de la piscine : télé poubelle en 2012 (Celebrity Big Brother), lancement de sa propre sauce chili (l’American Bad Ass…), clip d’Iggy Azalea et Rita Ora en 2014…

Ne reste que Tarantino qui semble encore croire en lui – et qui accessoirement lui a prêté un million de dollars en 2009.

À défaut de n’avoir lancé ni le préquel de Pulp fiction (The Vegas Brother dans lequel Mr. Blonde/Vic Vega devait faire équipe avec son frangin Vincent), ni sa suite (en 2010 le réalisateur pensait à voix haute opter pour une intrigue où Madsen et Travolta joueraient les frères jumeaux des précédents protagonistes et chercheraient à venger leurs morts), ce dernier continue de faire appel à ses services : le dytique Kill Bill en 2003 où il est superbe, Hell Ride qu’il produit en 2008 et The Hateful Eight en 2015.

Hyper busy, entre deux nanards Michael Madsen n’en trouve trouver pas moins le temps de s’adonner à la poésie, non sans talent parait-il.

Harvey Keitel (Mr. White)

Acteur inoubliable chez Martin Scorsese dans les années 70 (Mean Street, Alice n’est plus ici, Taxi Driver), Harvey Keitel développe vite une réputation d’ingérable auprès des studios – raison pour laquelle il tournera beaucoup à l’étranger, et notamment en France auprès de Bertrand Tavernier.

Réponse de l’intéressé qui s’est notamment barré du plateau d’Apocalypse Now pour divergence de vue avec Coppola : « J’ai une conscience à laquelle je rends des comptes. Les acteurs ont la responsabilité de raconter une histoire jusqu’aux profondeurs de leur talent et aux sommets de leur conscience. »

Toujours est-il qu’il est celui qui remarque le script de Reservoir Dogs et change le cours de l’histoire.

Initialement, Tarantino et son producteur Lawrence Bender prévoyaient en effet de tourner en noir et blanc pour un budget de 30 000 petits dollars. Le destin a voulu que Bender donne le script à son professeur de théâtre dont la femme connaissait Harvey Keitel.

Une chose en amenant une autre, à la lecture du scénario non seulement ce dernier tient absolument à tourner dans le film, mais il décide également de le coproduire. Un choix qui permet de débloquer un budget d’un million et demi de dollars et d’attirer l’attention d’autres acteurs.

Loi du karma, suite au succès du métrage Keitel revient sur le devant de la scène et s’impose comme l’un des monstres sacrés des années 90, avec pas moins de trente films au compteur dont les majeurs La leçon de piano, Brooklyn Boogie et Bad Lieutenant.

Il retrouve QT à deux reprises : en 1994 en Winston ‘The Wolf’ Wolfe pour Pulp Fiction, puis deux ans plus tard en prêtre tueur de zombies dans Une nuit en enfer.

Le naturel revient toutefois au galop, en 1998 il se fait jeter du plateau du dernier film de Stanley Kubrick, Eyes Wide Shut, la rumeur voulant qu’il ait malencontreusement éjaculé sur Nicole Kidman au cours d’une séquence chaude.

Toujours aussi prolifique à bientôt 80 ans (deux films par an en moyenne), il s’apprête à retrouver Scorsese plus de trente ans après La Dernière Tentation du Christ pour tourner le très attendu The Irishman aux côtés de Robert De Niro, Al Pacino et Joe Pesci.

Steve Buscemi (Mr. Pink)

Chose assez rare pour être soulignée, Steve Buscemi ne meurt pas dans le film, lui qui plus encore que Sean Bean est coutumier de passer l’arme à gauche avant la fin du générique, et ce de toutes les façons possibles et imaginables (pic à glace, déchiqueteuse de bois, lancé de couteau de Danny Trejo, etc.).

Une théorie veut d’ailleurs que le serveur déguisé en Buddy Holly qu’il interprète très brièvement dans Pulp Fiction soit en réalité Mr. Rose qui, diamants en poche, aurait refait sa vie incognito.

Devenu l’un des acteurs fétiche des frères Coen avec qui il tourne six films, dont les cultissimes Fargo et The Big Lebowski (où son personnage Donny Kerabatsos décède d’une crise cardiaque, sa mort préférée), Buscemi alterne grosses productions (Con Air, Spy Kids…) et films indé très quali (Dernières heures à Denver, Ça tourne à Manhattan…).

Réalisateur de quatre longs-métrages, il connaît ensuite une seconde jeunesse dans les années 2000 en allant lorgner du côté de la télévision.

En 2004 il décroche ainsi 14 épisodes durant le rôle de Tony Blundetto, le cousin de Tony dans Les Soprano, réalisant au passage l’un des épisodes les plus marquants de la série : celui où Christopher et Paulie frayent avec la folie en se perdant dans une forêt enneigée.

Joie du détail, le scénario de cet épisode est co-signé Terence Winter, le futur créateur de Boardwalk Empire dans lequel il joue Enoch ‘Nucky’ Thompson, le roi de la pègre d’Atlantic City dans les années 20. Petit bijou encore trop sous-estimé, cette production HBO lui permet de cumuler bon nombre de récompenses, dont l’officieuse première place au classement des gangsters les mieux habillés.

Buscemi a également tenu un rôle régulier dans 30 Rock, ainsi que dans la websérie Horace and Pete où il donne la réplique à l’humoriste Louis C.K.

En 2011, dix ans après le 11 septembre, le grand public apprit que Steve Buscemi qui fut sapeur-pompier dans sa jeunesse avait réintégré son ancien corps de métier pour venir en aide aux victimes des attentats. Il avait à l’époque refusé toute photo ou publicité.

Autres originalités de sa bio : outre le fait que son regard exorbité si caractéristique ait fait l’objet d’une campagne de mèmes, si un jour l’envie vous prend d’aller visiter l’Eastern Sate Penitentiary de Philadelphie, c’est sa voix que vous entendrez dans le tour audio.

Tim Roth (Mr. Orange)

Autre habitué de l’univers tarantinien (Pulp Fiction, Groom Service, Les Huit Salopards), il ne s’en est cependant fallu de peu pour que Roth ne manque le train.

Outre le fait que son rôle ne soit pas particulièrement convoité (bizarrement, passer une semaine à baigner dans du faux sang ne motivait pas grand monde à Hollywood), le Britannique était très récitent quant au fait de passer une audition. Tarantino réussit cependant à le convaincre un soir en le faisant boire des bières plus que de raison.

Roth poursuit ensuite sa carrière à l’éclectisme assumé (il passe de James Gray à Woody Allen, de Coppola à Wim Wenders) en alternant petites et grosses productions (La Planète des singes, L’Incroyable Hulk…).

« Je fais un blockbuster de temps en temps pour payer mes factures, mais ce que j’aime vraiment, c’est le cinéma indépendant. »

En 1997, il donne la réplique à 2Pac dans ce qui reste son meilleur film, Gridlock’d.

En 1999, il réalise son seul et unique film, l’acclamé The War Zone qui traite de l’inceste. Un thème d’autant plus délicat que le script s’inspire en grande partie de son expérience personnelle.

« Mon grand-père était un putain de violeur. Mon père a été violé. Et j’ai été violé. Mais personne n’avait les mots. Personne ne savait quoi faire. C’est pourquoi j’ai écrit The War Zone. »

De 2009 à 2011, il incarne pendant 48 épisodes le Dr Cal Lightman, un psychologue expert en détection de mensonges dans la série à succès Lie to me.

Lawrence Tierney (Joe Cabot)

Abonné toute sa carrière aux rôles de psychopathes et de flics bourrus (Dillinger, l’ennemi public n° 1, Les vrais durs ne dansent pas…), il a chipé ici la place de chef de gang à Robert Forster (futur Max Cherry dans Jackie Brown).

Tierney n’éprouvait cependant pas d’affinités particulières pour ce genre de personnages : « Je méprise ces films dans lesquels on me fait jouer. Je ne me suis jamais considéré comme ce genre de type. Je me vois comme un type sympa. »

À chacun sa définition du mot sympa, mais l’homme était quand même du genre dur à cuire dans la vraie vie. Rien qu’entre 1944 et 1951, il a été arrêté plus d’une douzaine de fois, principalement pour des bagarres.

Dans les années 50 il fait d’ailleurs la connaissance de Mr. Blue (Edward Bunker) en tabassant son frère dans un parking.

Sur le plateau de Reservoir Dogs, il se révèle rapidement fidèle à sa réputation. N’arrivant pas à mémoriser son texte pour la scène de l’attribution des couleurs, il manque d’en venir aux mains avec Tarantino. Harvey Keitel et Michael Madsen seront obligés de les séparer.

Un cameo non crédité en tant que père de Bruce Willis dans Armageddon lui donne l’occasion de croiser à nouveau Steve Buscemi en 1998.

La même année, à 78 ans, bon pied bon œil, il se fait virer à vie de l’American Cinematheque après avoir uriné dans son verre de Coca histoire de rester assis pendant la projection de Né pour tuer (« Ben quoi, t’en as jamais vu une ? » avait-il demandé à la spectatrice assise à côté de lui).

Sa dernière apparition à l’écran fut dans la série Urgences, dans le rôle d’un ivrogne passé à tabac dans la rue.

Il est décédé en 2002 à 82 ans des suites d’une pneumonie.

Chris Penn (Nice Guy Eddie Cabot)

« Ça t’es déjà arrivé de te sentir égoïste dans ta vie ? Et bien multiplie ça par un milliard. »

Voilà comment Chris Penn décrit « Eddie le Gentil », un type qui aime son père, ses potes, qui veut gagner du blé et qui se fout éperdument de tout le reste.

Après avoir plusieurs rôles subalternes dans les années 80 (notamment chez Coppola et chez Eastwood), le petit frère de Sean Penn inaugure ici le personnage qui deviendra sa marque de fabrique : la cocotte-minute émotionnelle au regard doux et rêveur.

Bien qu’à la fin de Reservoir Dogs Eddie décède officiellement, quatre ans après les faits Chris Penn a révélé qu’il n’en était rien. S’il est clair que Joe tire sur Mr. Orange, qu’Eddie tire sur Mr. White et que Mr. White tire sur Joe, personne ne tire sur Eddie. Selon l’acteur, cette incohérence est due à un problème technique : la balle lui étant destinée étant tout simplement partie trop tôt du pistolet d’Harvey Keitel.

Tarantino n’a cependant pas souhaité retourner la scène, préférant alimenter les débats en terminant sur une note controversée.

Très impliqué sur le tournage (les fringues que portent Eddie sont d’ailleurs les siennes), l’acteur renouera avec l’univers de QT l’année suivante en apparaissant dans True Romance.

Enchainant les films de plus ou moins grande importance (Starsky et Hutch, Coup d’éclat….), à l’exception du sublime Nos Funérailles, il ne retrouvera malheureusement jamais un rôle véritablement à sa mesure.

En 2006, il décède à l’âge de 40 ans, la veille de l’avant-première de The Darwin Awards. Si vu son passé beaucoup ont alors pensé à une overdose, l’autopsie pratiquée a conclu à une cardiomyopathie, très probablement due à son problème d’obésité.

En l’honneur de son personnage, un bar de New-York a depuis été baptisé le Nice Guy Eddie’s.

Edward Bunker (Mr. Blue)

De tous les dogs, il est celui qui apparaît le moins à l’écran, et pour cause : Edward Bunker n’était pas un acteur, mais un romancier.

Auteur d’une demi-douzaine d’ouvrages reconnus, il tirait son inspiration de sa vie particulièrement mouvementée, de celle qui lui « offrait plus d’aventures en une semaine que quiconque en une année ».

Errant depuis ses 4 ans de maisons de redressement en convocations chez le juge, il est incarcéré une première fois l’année de ses 17 ans à San Quentin, un établissement pénitencier réputé être l’un des plus durs du pays.

Trempant au fil de ses pérégrinations dans le trafic de drogue, les vols à main armée et les falsifications en tout genre, il enchaîne les allers-retours en cellules. C’est en prison qu’il fait la connaissance de Caryl Chessman, célèbre condamné à mort et auteur de plusieurs livres, qui va l’initier à l’écriture.

En 1973, encore à l’ombre, il publie son premier roman : Aucune bête aussi féroce, le portrait d’un ancien détenu sur la voie du droit chemin. Dustin Hoffmann en achète les droits pour coréaliser cinq ans plus tard Le Récidiviste, un film qui permet au passage à Bunker de faire ses débuts sur grand écran.

Tandis que son rôle dans Resevoir Dogs était initialement attribué à quelqu’un d’autre, suite à une conversation avec Chris Penn, Tarantino décide de l’engager sans même l’avoir rencontré.

Edward Bunker enchaîne ensuite une demi-douzaine de longs-métrages, officie comme conseiller technique sur le Heat de Michael Mann en 1995, puis écrit sa biographie en 2001.

Ironiquement son second livre, Animal factory, sera lui aussi adapté au cinéma en 2000 par Steve Buscemi/Mr. Pink avec Willem Dafoe, Edward Furlong et Danny Trejo au casting.

Gangster jusqu’au bout, la soixantaine passée, il se baladait encore avec une arme à feu.

Il décède en 2005 à 71 ans des suites du diabète.

En 2016 son troisième ouvrage Dog Eat Dog sorti 1995 a fait l’objet d’une adaptation ciné du même nom, avec Paul Schrader (le scénariste de Taxi Driver) derrière la caméra.

Quentin Tarantino (Mr. Brown)

Pour son premier rôle au cinéma, QT s’était initialement réservé celui de Mr. Pink. Un changement de plan qui lui permet de mettre en bouche l’une des théories les plus célèbres de son œuvre : celui où il démontre que Like A Virgin de Madonna est en réalité une métaphore sur la taille des saucisses (« dick, dick, dick, dick, dick, dick, dick, dick, dick » dans le texte).

Il rencontrera d’ailleurs la Madone à l’occasion d’une soirée de lancement de Reservoir Dogs, cette dernière lui offrira alors son dernier album Erotica avec la dédicace suivante : « Quentin: It’s about love, not dick ».

Les deux se retrouveront en 1996 dans le film à sketchs Four Rooms.

Suite à cette première performance sur grand écran (il avait auparavant tenu en 1988 le rôle d’un sosie d’Elvis dans la série télé Les Craquantes), Tarantino se met en tête de devenir acteur. Si sur le papier entre sa gueule improbable et sa passion du cinéma, le pari n’était pas stupide, très vite, il n’est plus vu que dans ses propres films…

Il faut avouer que rares sont les fois où il joue quelqu’un d’autre que lui-même – voir cet autre dialogue culte où dans Sleep with Me il met à jour tout le côté subversif de Top Gun, l’histoire d’un homme en lutte avec son homosexualité.

Ironie du sort, il tourne en 1996 dans Girl 6 d’un certain Spike Lee, avec qui il entretient depuis un beef repartant de plus belle à la sortie de chacun de ses films ou presque.

La même année il est au générique du déglingué Une nuit en enfer (dont il a signé le scénario) de son poto Robert Rodriguez où il interprète le frangin psychopathe de Georges Clooney, Ritchie Gecko (son meilleur rôle ?).

[Personnage qui sera l’objet d’un cameo dans Curdled, une comédie noire dont il est le producteur et qui met en scène Angela Jones, la conductrice de taxi de Pulp Fiction.]

QT apparaît ensuite dans tous ses films, oscillant entre le très correct (son rôle barman dans Boulevard de la mort), l’avisé (sa décision de se contenter de faire la voix d’un répondeur dans Jackie Brown et de laisser Samuel L. Jackson jouer Ordell) et le très, très passable (son accent australien à la Crocodile Dundee dans Django).

Notez qu’il a tenu un rôle récurrent dans la série télé Alias.

Question réalisation, avec huit films au compteur, il a affirmé à plusieurs reprises vouloir partir à la retraite une fois le dixième en boite.

[Bonus] Et le DJ de la radio K-Billy ?

S’il n’apparaît jamais à l’image, Steven Wright joue un rôle proéminent dans tout le film en tant que DJ responsable de la programmation musicale de l’émission Super Sounds of the Seventies.

Humoriste de profession connu pour son ton pince-sans-rire et sa voix monocorde, il officie régulièrement comme acteur (Natural Born Killers, Coffee and Cigarettes…) et doubleur (Les Simpson).

Il est également musicien dans un groupe.

En 2006 après 16 ans d’absence, il est revenu sur les planches avec un nouveau one man show. Il a récemment retrouvé Steve Buscemi pour une courte participation dans Horace and Pete.

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