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Soulja Boy accusé de viol par son ancienne assistante

Soulja Boy accusé de viol par son ancienne assistante

Un récit qui fait froid dans le dos.

Soulja Boy est sous le feu d’une plainte d’une extrême gravité : son ancienne assistante a raconté dix-huit mois d’abus de sa part.

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Dix-huit mois d’abus

De lourdes accusations pèsent contre Soulja Boy. Une femme renommée Jane Doe a déposé une plainte à la cour supérieure de Los Angeles à l’encontre du rappeur d’Atlanta, l’accusant de l’avoir violée alors qu’elle était son employée, de l’avoir soumise à un environnement de travail hostile et de ne pas lui avoir versé des salaires qu’elle avait gagnés, rapporte XXL. La victime a commencé à travailler pour la star du rap autour de décembre 2018 : elle avance qu’il attendait d’elle qu’elle soit facilement disponible pour cuisiner, faire le ménage, lui servir de chauffeur et lui prodiguer l’aide d’une assistante. Soulja Boy a consenti à la rémunérer à hauteur de 500 dollars par semaine pour une attention constante de 20 heures sur 24, sept jours sur sept.

Dans sa plainte, Jane Doe raconte qu’après moins d’un mois de collaboration, Soulja Boy a commencé à lui envoyer des photos non-consenties de son pénis. Elle raconte également avoir subi des violences physiques dont des coups de pied, des plaquages et des coups de poings. En février 2019, elle déclare avoir été victime d’un premier abus sexuel de sa part. Pris de remords, il lui aurait offert 1000 dollars après cet événement sans toutefois s’arrêter. Jane Doe s’est plainte d’attouchements non-consentis répétés et de plusieurs viols, dont une fois deux dans la même journée.

Après avoir tenté de partir, Soulja Boy l’aurait enfermée dans sa chambre durant trois jours sans eau chaude jusqu’à ce qu’elle renonce à s’en aller. En août 2020, il s’en serait pris à elle si violemment qu’elle a cru qu’elle allait mourir, selon ses dires. Quelques semaines plus tard, alors qu’elle revenait chez le rappeur pour récupérer ses affaires, il l’aurait violée une nouvelle fois. Elle serait revenue avec les forces de l’ordre mais on lui aurait refusé l’entrée de la maison. Ayant travaillé pendant dix-huit mois pour lui, elle n’aurait jamais bénéficié du moindre versement de salaire.

« Les traitements qu’a subi ma cliente, en tant qu’employée et en tant que personne qui mérite du respect, l’ont traumatisée et emplie de peur. [Les abus de Soulja Boy] l’ont emprisonnée physiquement, mentalement et émotionnellement. Lorsqu’elle a rassemblé le courage de fuir, il l’a appauvrie. Son exploitation ont sévèrement entravé la capacité de ma cliente à se rétablir et à reprendre une place dans le monde du travail et en société. Nous pensons qu’il devrait être tenu pur responsable » a déclaré l’avocat de Jane Doe, Neama Rahmani.

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