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Jay-Z répond à ceux qui le traitent de « vendu »

Jay-Z répond à ceux qui le traitent de « vendu »

Et en musique s’il vous plaît…

Douze ans après sa mixtape culte Act I: The Eternal Sunshine (The Pledge), Jay Electronica a fini par sortir son tant espéré premier album vendredi dernier. Intitulé A Written Testimony, s’il ne compte officiellement que deux invités, Travis Scott et The Dream, Jay-Z fait office de guest de luxe sur huit des dix pistes proposées.

Tandis que nous reviendrons prochainement sur le disque en lui-même, arrêtons-nous pour le moment sur le couplet du boss de Roc Nation sur le morceau Flux Capacitor dans lequel il revient sur la polémique qu’avait provoqué l’annonce de son partenariat avec la NFL l’été dernier.

Pour rappel Jay-Z n’avait auparavant pas hésité à critiquer virulemment la ligue de football américain pour le traitement infligé à Colin Kaepernick, ce quaterback des San Francisco 49ers qui à compter de 2016 posait un genou à terre lors de l’hymne national afin de protester contre les violences policières à l’encontre des afro-américains et qui in fine s’est retrouvé sans club.

Au mois d’août dernier, Jay avait justifié ce deal en conférence de presse en arguant que lui et Kaepernick étaient d’une certaine façon sur la même longueur d’onde : « L’idée pour Colin c’était d’attirer l’attention sur les injustices sociales. Après vient la question de savoir ce que l’on fait. Colin n’a pas de job, mais devons-nous rester bloqués là-dessus ? Pour moi il s’agit d’être dans l’action, dans le concret. »

Trop d’oseille pour être corrompu

Sur Flux Capacitor il s’étonne ainsi d’être traité de « vendu » et rappe ainsi que cela n’a aucun sens puisqu’il est déjà blindé aux as lui qui a plus d’oseille que le commissaire Roger Goodell et même que toute une équipe de NFL – « Why would I sell out, I’m already rich, don’t make no sense/Got more money than Goodell, a whole NFL bench »

Et Jay-Z de menacer ses détracteurs de redevenir « l’ancien lui », non sans mentionner au passage Kanye West : « You backstabbers gon’ turn me back to the old Jay/He’s not who you wanna see, he’s not as sweet as the old Ye »

Pas dit que l’argument de la richesse fasse totalement mouche (plus on en a, plus en veut non ?), mais la rime est efficace.

Oh, et si à tout hasard vous vous demandez à quoi l’ancien Shawn Carter pouvait bien ressembler, l’épisode ci-dessous de notre série Ce jour où… devrait vous aider à y voir plus clair.

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