Le soleil pour mantra…
Le rappeur originaire de la cité phocéenne a signé une très bonne année 2018. Durant cette année tremplin pour lui, il a pris le temps de sortir son premier projet solo nommé Hybride. Après s’être fait discret pendant quelque temps, il est revenu en force en fin d’année avec deux inédits : il s’est lancé sur Tony Montana avant de s’envoler pour le Paradis. Cette année, il garde le rythme avec son dernier single R.A.S.
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Au large du Vieux-Port
Avant de passer aux choses sérieuses, le rappeur s’est échauffé en fin d’année dernière. En effet, il s’est attelé à remixer plusieurs titres très connus du rap français : tout d’abord, il s’est attaqué à Act. 6 de Lacrim; puis, il s’est emparé d’une belle manière de l’instrumentale de Trône de Booba. Prêt à délivrer des inédits, il a signé très tôt cette année le single R.A.S qui continue d’exploiter la veine ensoleillée de Kooseyl. Le clip le met en scène sur un bateau au large de sa ville natale, profitant du doux soleil et des paysages radieux en solitaire. En effet, derrière l’instrumentale suave et dansante semble se cacher un homme qui souffre un peu plus de la solitude que ce qui n’y paraît.
Kooseyl, un musicien abouti
Il est difficile de cantonner l’artiste à l’étiquette de simple rappeur puisque ce dernier a d’abord débuté par le chant. Son joli potentiel avait tapé dans l’oeil de la rédaction de Booska-P qui lui avait accordé un portrait fleuve où se mêlent confessions et récit de sa vie. Il profitait de cette opportunité pour aborder son rapport personnel au chant et au rap : « Au début, j’étais plus orienté chant, maintenant, je suis plus vers le rap, parce qu’en fait, quand tu chantes, c’est dur de s’exprimer au niveau des textes. C’est assez court, alors qu’en rappant tu t’exprimes plus et tu peux dire plus de choses. »
