Après deux ans sans avoir sorti de projet, Ash Kidd est de retour pour le grand plaisir de votre copine.
Après avoir sorti il y a une dizaine de jours l’audio du morceau « Lolita » avec Danny Synthé à la production, et son clip aujourd’hui, Ash Kidd est de retour avec un cadeau qui risque de faire plaisir à ses fans : un projet de 12 titres.
De Strasbourg à la conquête de la métropole
Si beaucoup de rappeurs s’appuyent sur une streetcred pour pouvoir évoluer et se faire connaître, Ash Kidd a emprunté un chemin tout autre. Originaire de Strasbourg, le emcee alsacien a fait son trou avec des sons doux, planants et des visuels travaillés. Après avoir sorti en 2014 « Chillance Avenue« , un EP de 6 titres, et en 2015 « Cruise« , un projet de 10 titres, l’artiste semble avoir pris son temps pour revenir avec un contenu plus travaillé suite à sa signature chez Warner. Et c’est clairement une réussite. Si Claude, de son vrai nom, est aussi bon rappeur que producteur avec 10 titres produit par lui-même sur ce projet, les collaborations avec Twinsmatic et Danny Synthé, deux grosses pointures de la production française, viennent apporter de la fraîcheur à son univers.
Ash Kidd, le bourreau des coeurs
S’il y a un thème qui revient toujours dans ses morceaux, c’est bien les femmes. L’artiste s’adresse toujours de manière directe ou indirecte à ses conquêtes en évoquant ses regrets, ses souvenirs, n’hésitant pas à se confier et à passer pour quelqu’un de fragile dans un rap jeu où la femme est souvent réduite à la figuration en maillot de bain dans les clips. Le flow mélancolique et les prods pour la majorité très lente et planante, souvent accompagnées de quelques notes au piano, font de ce projet l’atout indispensable pour partir en road trip cet été ou tout simplement se poser face à un coucher de soleil.
Un univers travaillé
Ce projet, sorti dans la surprise générale, s’incrit dans la continuité de l’image que renvoie le rappeur. Dès le premier coup d’oeil sur la tracklist, de nombreuses questions se posent. L’omniprésence des chiffres comme « 809″ dans le titre même de l’ep, ou encore les morceaux « 702″ et « 105 » sont des parfaits exemples de l’intrigue que l’artiste s’amuse à cultiver autour de son univers pour notre plus grand plaisir.
