C’est ce qu’affirment ses avocats…
Vivre dans une cellule sans véritable fenêtre, être obligé de se contenter de l’eau du robinet et ne pas avoir accès à un prêtre parlant l’Espagnol? Voilà le « clavaire » auquel est confronté le célèbre El Chapo du côté de la prison de haute sécurité de Manhattan. Les avocats du trafiquant de drogue Mexicain et l’association Amnesty International posent aujourd’hui le débat. Est-ce que le prisonnier est détenu dans des conditions insoutenables? C’est en tout cas ce que semble affirmer l’entourage du boss du cartel de Sinaloa.
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El Chapo, un détenu pas comme les autres !
Validé par la sphère rap et notamment par une partie du game français (Kaaris ou Guizmo pour ne citer qu’eux), le bonhomme est devenu une légende. Réelle icône de la pop culture, El Chapo sera d’ailleurs la star d’une série à venir sur Netflix. Une célébrité due à un pouvoir certain, une fortune complètement dingue et une capacité folle à s’évader de prison. En effet, le voyou s’est échappé deux fois de détention au Mexique avant d’être finalement rattrapé par la justice et extradé vers les Etats-Unis. Une chose est sûre, ce n’est plus la même chose du côté du pays de l’oncle Sam…
Prisonnier le plus maltraité du globe?
D’après les informations partagées par le magazine Vice, El Chapo juge être plus sévrèment traité que les autres détenus du pays. Si l’administration se défend en arguant que ses « conditions d’emprisonnement ne sont pas si terribles« , elle juge également que le trafiquant profitera du moindre espace de liberté pour s’évader. Pour ses avocats, ce traitement serait en réalité une stratégie destinée à empêcher El Chapo de préparer sa défense de la meilleure des manières. On rappelle qu’il ne peut pas recevoir sa femme ou ses avocats mexicains au parloir, devant se contenter de conseils commis d’office. L’ONG Amnesty International a annoncé vouloir lancer une enquête sur ses conditions de détentions qui « semblent être inutilement sévères et semblent violer les standards internationaux en matière de traitement humain« .
